le temps qui passe
Sans sommation,jamais.
Sans omission,aucune.
Il passe comme on frappe...
Tel un jouet adoré qu’on ne retrouvera jamais,
On le sait,on le sent :
C’est fini.
Sans douceur,on comprend.
Brutalement,on apprend.
Le temps passe et il ne nous attend pas !
On a beau courir,c’est trop tard,on est pris.
Pris au piége de cette illusion, qu’on croyait éternel.
On aura beau crier…c’est aussi inéluctable,
Que le gel après l’été !
On a eu beau nous le répéter,
Carpe diem et gloriae,
Tout cela était bien vain :
On ne le comprend qu’à la fin.
Mais pourquoi pleurer ?
La vie est trop courte,et çà,
on ne le répétera jamais assez,
Autant passé dans l’autre salle ;
Voir si ce qui y est projeté,
Est meilleur,ce termine mieux,
Ou bien si encore tout le monde meurt
A la fin ?
Ce n’est pas une fin, bien au contraire ;
on ne le répétera jamais assez ;
C’est la vie, fragile comme le verre
La vie ne fait que repassé.
Fragile, et vive aussi, comme le ver.
Alors, a quoi bon pleurez ?
Sèche tes larmes et ris mon frère,
Ris avec moi.
Car nous sommes deux et tout est possible !
Ris avec moi,tout est possible : Car nous sommes dieux !